Les gilets jaunes, en dérivant vers des préoccupations plus politiques, révolutionnaires pour certains, que sociales, ont permis à Emmanuel Macron de paufiner son rôle
du garant de la République.
Déjà en rendant inaudible toute parole constructive d'opposition.
Embêter Emmanuel Macron n'est pas un principe capable d'enthousiasmer celles et ceux qui souhaitent un monde plus harmonieux, plus juste, où l'on s'attaque aux
véritables fléaux, comme les causes des cancers, même s'il faut s'en prendre à des mécanismes qui enrichissent certains.
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Oui, les gilets jaunes sont désormais bien utiles aux élus : ils ont permis de faire croire à un grand débat, dont la conclusion semblait évidente : les aspirations sont tellement opposées que cela revalorise le travail des parlementaires censés rechercher l'intérêt général.
Je n'ai natturellement pas participé à ces cahiers de doléances et réunions.
Emmanuel Macron s'impose donc car aucune opposition ne présente de projet de société pouvant susciter une forte adhésion.
On ne peut certes plus attendre grand chose des "Républicains" et du "Parti Socialiste", qui ressemblent de plus en plus à des coquilles de notables qui gèrent les vestiges de leur passé, leurs derniers bastions.
L'opinion en arrive même à redouter que la liberté d'expression serait encore plus mal traitée si des G J parvenaient au pouvoir !
Donc faute de mieux, il reste Emmanuel Macron !
Naturellement, pour Emmanuel Macron, s'il est parvenu à retourner la situation dans l'opinion publique, ces manifestations hebdomadaires font toujours peser un risque.
Celui d'un embrasement.
Mais elles lui permettent de pouvoir espérer continuer de dérouler sa vision du monde, sans trop se soucier des difficultés quotidiennes de ses contemporains.
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