Aurélien Pradié les débuts en 2008 élu au département quand le même jour

Il avait 22 ans moins 5 jours.
« 21 ans » dans ses écrits.
Aurélien Pradié noterait même « À 21 ans, je devenais le plus jeune conseiller général de France. »
Il ne fut jamais le plus jeune conseiller général de France.

Aurélien Pradié un jeune vieillard de la politique : 2/3 communication 1/3 opportunisme.

22 ans moins 5 jours, le 9 mars 2008, il fut élu conseiller municipal de Vaillac dans le département du Lot.
110 Inscrits. Le benjamin obtenait 56 voix, soit 5 de moins que la dixième élue.
11 sièges à pourvoir, 11 candidats.

Ce 9 mars 2008 fut pourtant son jour de gloire : sur le canton de Labastide-Murat il était le seul, auréolé de l’étiquette officielle UMP, à s’opposer au sortant,
Lucien-Georges Foissac, Socialiste élu en 2001, maire de Labastide-Murat depuis la même date, également candidat à sa reconduction
(15 candidats concourraient pour 15 sièges, et il arriverait en 14e position avec 304 voix sur 535 inscrits).
Un homme semblant peu motivé et surtout ne pas se soucier de son mandat de conseiller général. Un ancien instituteur, dont Aurélien Pradié fut l’un des élèves.
Et l’ambitieux a profité de la situation pour devenir cantonnier, enfin conseiller général. 771 bulletins contre 726 à son adversaire.

Presque le plus jeune de France, derrière Jean Sarkozy.
Sur sa propagande électorale des législatives 2017 il noterait ainsi « À 21 ans, je devenais le plus jeune conseiller général de France.»
Mensonge. Le même jour, sur le canton de Neuilly sur Seine Sud, fut élu Jean Sarkozy, son cadet de presque 6 mois, né le 1er septembre 1996.

On peut dire qu’il a su saisir l’occasion, capitaliser sur ses 771 bulletins plus tombés sur lui que gagnés. Dans certains coins des petits barons s’accrochent tandis que dans d’autres les élus attendent la relève avec impatience.
Il joua son rôle de jeune dynamique face aux vieux sclérosés de la majorité PS-PRG-Communiste, parvenant à écarter de son leadership départemental de la droite Michel Roumégoux, député de 2002 à 2007. Il obtenait ainsi l’investiture UMP 2012 et avec 25,34% des votants (16,13% des inscrits) accédait au second tour. Dominique Orliac conservait son siège avec 59,85% des suffrages mais au train suivant elle n’atteignait même pas 15% et le candidat LREM semblant découvrir la circonscription, monsieur de Vaillac devenait député en 2017. Où il agitait toujours son statut de jeune du Quercy avec l’objectif évident : dénicher des sujets sur lesquels un consensus facile pourrait le faire remarquer. Il devint ainsi numéro 3 de ce qu’il reste des Républicains !
Ce serait grâce aux dossiers des femmes victimes de violences conjugales et le handicap. Naturellement les "lois Pradié" n’ont rien apporté à la société, mais c’est tellement fréquent dans ce domaine, que plus personne ne suit les réalisations… Il est peut-être aujourd’hui l’idole de toute la Côte d’Ivoire où certains présentaient la France comme le paradis des femmes où il suffit, après avoir dégoté grâce à Internet un homme naïf, de l’épouser pour obtenir un titre de séjour puis prétendre être victime de violence pour obtenir de multiples avantages, dont la nationalité.
Parfois même la comédienne peut obtenir du fric si elle rencontre une femme juge militante pour qui les femmes ont si souvent été victimes des jugements qu’il est indispensable de commettre des erreurs judiciaires à leur avantage pour rééquilibrer. Les femmes ont toujours raison pour ces jugettes à la petite jugeote sûrement convaincue de l’utilité d’un Aurélien Pradié à l’Assemblée. On ne fait pas avancer le droit en condamnant des innocents. La possibilité d’appel existe, c’est deux ans encore dans des procédures.

À Labastide-Murat, Lucien-Georges Foissac s’effacerait également en 2014 pour laisser la porte ouverte… à Aurélien Pradié, qui avait acquis assez de médiatisation pour passer dans "la grande ville du coin." On peut se demander si en 2008 le vieux vota pour le jeune !

En 2020, M. Pradié n’a pas supporté mon commentaire vidéo des municipales de Coeur de Causse, commune nouvelle de 936 habitants (donc encore avec le droit de barrer) née de la fusion de Beaumat, Fontanes-du-Causse, Saint-Sauveur-la-Vallée, Labastide-Murat, et Vaillac… Comme en 2008, il obtenait son siège municipal en qualité de plus mal élu, 347 voix, soit moins qu’en 2014 à Labastide-Murat (350 voix sur les 545 inscrits).
Malgré cela le "grand bluff" perdure et le numéro 3 LR, réélu avec 100% des voix à la tête de la section lotoise incapable de présenter des candidats dans plus de 2 cantons sur 17 (Cahors 2 et Figeac 2), a obtenu la tête de gondole aux Régionales en Occitanie.

Note supplémentaire : Aurélien Pradié débuts troublants 9 mars 2008 élu au département. Quand à Vaillac, municipales, 11 sièges, il obtenait le moins de voix des 11 candidats. https://youtu.be/HRDO_YSu_fU #Aurélien #Pradié #débuts #2008 #élu #au #département #quand #même #jour #Vaillac #il #arrivait #dernier #11 #sièges #11 #candidats