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LXV 44 ans
J’ai quarante-quatre ans et je suis seul. Alors que le 27 octobre 1990 fut sûrement le plus beau, le plus tendre, de mes anniversaires.
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J’avais vingt-deux ans et nous nous aimions, nous projetions dans un avenir radieux... "Nous étions jeunes et insouciants..." Je ne t’ai pas oubliée... Il me semble même que tout cela se passait hier, qu’Amina est bien plus éloignée que toi dans mes souvenirs. J’ai quarante-quatre ans et je suis seul. Nous nous étions séparés pour si peu, presque rien, vu d’aujourd’hui. En sachant tout ce que j’ai accepté durant ces quatre années...
Mais finalement, qui a compris mon besoin littéraire ? Qui comprend cette quête d’une œuvre quand je pourrais facilement "faire comme les autres", obtenir un travail historiquement inutile mais correctement rémunéré. Un écrivain est condamné à la solitude ? Pas un écrivain pantin qui paye des coups aux journalistes pour se faire remarquer mais un écrivain indépendant.
Suis-je écrivain ? Je ne m’en sors pas avec cette histoire de Kader ! Pourtant, là, je peux foncer, tout reprendre, l’essentiel est passé. Que Nadège soit ou non condamnée n’y changera pas grand chose...
Un passage dans
Le roman de la révolution numérique...
2019, je revois cette page...
Comme un sniper elle t'a visée en pleine tête, la méningite carcinomateuse, tu avais 44 ans...
J'ignore si vous aurez la force d'écouter ce texte "Méningite carcinomateuse"
Et "Ce n'est pas ma faute, elle disait"
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la révolution numérique
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