« Au nom de la "sécurité sanitaire" on peut presque tout faire accepter à nos peuples » résumerait en 2021 le G7, naturellement sans trace dans le compte-rendu final. Il faudrait attendre les mémoires d'un Président se demandant si l'orientation de nos sociétés n'était pas pire que celle imaginée par Ira Levin dans "un bonheur insoutenable", en 1970.
Au 4e confinement, les satellites, les opérateurs téléphoniques et les services informatiques, secteurs fondamentaux regroupés dans la sécurité de l'union, quadrilleraient déjà 100% du bloc européen avec une capacité de suivi de l'ensemble de la population. Le lancement de 14 nouveaux satellites avait permis de détecter toute présence humaine non pucée. Mais un bug subsistait, la localisation de nombreux humains sur les toits des églises. Il s’avérerait que la présence de 14 à 20 pigeons dans un mètre cube émettait des ondes codifiées comme celle d’un humain.
« Ce qui est techniquement possible, sera réalisé » avait prévenu Dennis Gabor, l'homme de la célèbre loi de Gabor dont souriaient les députés quand, au Premier confinement, Ternoise la leur balançait sur les réseaux sociaux. Ils brandissaient leur mission Républicaine et l'arsenal de la loi « informatique et libertés. »
Ne vous inquiétez pas ! Ayez confiance. Ternoise avait ajouté au célèbre aphorisme « dès que la société sera prête à l'accepter. Et pour restreindre les libertés, il suffit de faire croire qu'on va accroître la sécurité, surtout sanitaire, mais si elle est couplée à la sécurité des biens et des personnes, c'est encore plus efficace. » Un député lui avait même répondu « vous êtes un clown. »
Dans "un bonheur insoutenable" justement, Ira Levin n'avait pu imaginer un tel perfectionnement du contrôle.
L'obligation de scanner à des bornes l’identifiant de son bracelet pour entrer dans une zone nous apparaît comme de l'amateurisme.
Naturellement, dans chaque état, un semblant de démocratie existerait toujours. L'ensemble de la dérive respecterait scrupuleusement la Constitution des états. Ainsi en France la loi « informatique et libertés » existera toujours et contiendra toujours l'exigence d’une finalité légitime pour la mise en oeuvre d’un traitement. Le caractère intrusif des dispositifs de géolocalisation, et des informations associées, respectera toujours le cadre d'une finalité de sécurité sanitaire accrue.
Ce 5e confinement ne sera naturellement qu'une excuse pour permettre un contrôle total de l'espace Européen, face aux 4 autres blocs où les conditions de vie seront assez similaires.
Pour ce 5e confinement, un virus inventé en laboratoire sera dispersé via les pigeons. Ce fut l'occasion de les exterminer. Naturellement, trois mois avant la mise sur le marché du virus, l'oligarchie en avait reçu un vaccin.
Ce "virus le plus virulent de l'histoire" décima, naturellement, comme à chaque génération, mais cette fois totalement, les personnes inutiles comme l'oligarchie les appelle, les vieux et pauvres.
Car l'oligarchie respecte ses vieux, sauf exceptions naturellement.
La virulence du virus sera extrême sur les personnes de plus de 60 ans.
Et les vaccins furent facturés à un tarif permettant de liquider les pauvres, pour vous donner un ordre d’idée, en euros 2020 ce serait environ 100 000 euros.
Comme le résumaient des oligarques, « si à 50 ans tu n'as pas 100 000 euros pour t'offrir un vaccin, tu as raté ta vie, tu ne mérites pas une retraite. »
Au fil de l’histoire, rares furent les intellectuels assez lucides pour s’exprimer. Naturellement ils ne furent pas entendus. A chaque crise un « plus jamais ça » semblait le cri du peuple mais il était vite recouvert par une autre actualité. L’analyse des observateurs neutres restait invisible, les médias d'accompagnement des installés ne les considérant « pas crédibles » : « soyez élus, vous serez enfin crédible », balançait un député à Ternoise, ce qui fit bien rire les collègues auxquels il transféra sa réponse. Déjà en 2020, le Sénat comme l'Assemblée Nationale n'étaient plus, pour reprendre le terme d'Agnès Buzyn, qu'une mascarade. Ce qui avait abouti à l'absence de voix discordantes quand en janvier et février l'état avait choisi de privilégier l'économie au détriment de la santé. Déjà en 2020, les élus nationaux devaient forcément être membres d'un parti pour avoir une chance de siéger dans l'une des chambres. Donc vous imaginez au 5e confinement.
On sait qu'ensuite, en 2020, des députés et un ministre furent touchés, d'où ce premier confinement, cet engrenage. Où finalement l'oligarchie, après avoir tremblé, pleuré ses milliards partis en fumée, a compris qu'elle pouvait se permettre ces petites pertes par rapport au gain à moyen terme, ouvrant surtout un tel boulevard de contrôle total. Libertés zéro pour les pauvres, soumission totale à l’oligarchie, immigration zéro par arrestation de tout humain non pucé.
Naturellement, cette chronique, rédigée durant le premier confinement, si vous la découvrez, n'hésitez pas à la partager. Même en la présentant sous la forme officielle d’un sketch, nos médias d'accompagnement des installés ne vous en parleront pas, de ce "contenu iconoclaste", même si certains élus ne comprennent pas le terme.
Le 27 avril 2020 - Auteur : Stéphane Ternoise - déposé en sketch de 06:30
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