Cet Internet dans lequel je me suis investi aux premières heures du millénaire, pour la liberté d’expression, l’échange...
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189 – Internet, c’est fini
Internet, c’est fini. L’Internet dans lequel je me suis investi aux premières heures du millénaire, pour la liberté d’expression, l’échange, la possibilité de montrer ses créations, où les modestes revenus publicitaires de l’affiliation m’ont permis de tenir quelques années, après avoir été viré du Rmi pour cause de démarche de professionnalisation prétendue non crédible car, en résumé, l’indépendance dans l’édition comme dans le web développement ne pourrait jamais fournir de résultat financier. Internet, c’était du divertissement selon la DDTEFP de Cahors (voir Viré, viré, viré, même viré du Rmi, avec reproduction de documents officiels).
Puis les riches ont compris le potentiel de ce "Minitel évolué" et décidé de s’approprier l’espace. Les petits sites amateurs ont donc disparu ! Travailleur indépendant, je n’ai jamais souhaité devenir un « patron de vraie société. » Je n’avais pas quitté ce monde-là pour m’y retrouver même de l’autre côté, en petit chef.
Le web aujourd’hui, c’est Englobenet, Oligarnet, Conformenet, une adresse par secteur. Nous étions des milliers dans les annonces gratuites par exemple et « le bon coin m’a tuer » explique les dégâts sous la forme d’un sketch.
Internet n’a pas apporté plus de libertés mais aide à contrôler les citoyens, à les façonner. Si facebook vous répond « vous ne pouvez pas partager pendant trois jours », vous savez l’inutilité de contester. Naturellement, le monstre nous offre une alternative : booster ! Si vous l’ignorez, cela signifie payer. On en est là. Le monde est redevenu "comme avant" avec juste un outil supplémentaire entre les mains des puissants.
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Note supplémentaire :
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