Avant les journalistes interrogeaient les intellectuels sur les "problèmes de société". Elitistes, le peuple aussi a des opinions, s'insurgeaient certains. Désormais des "spécialistes de l'information" annoncent le résultat d'un sondage, "la position moyenne" est préférée à celle des sommités, et il est de bon ton d'être dans la majorité ! Dangereuse dérive. Lourde responsabilité des médias (mais les journaux ne veulent pas déplaire aux annonceurs). Car tout le monde a besoin de lumières, et seuls devraient être sollicités celles et ceux qui ont réellement réfléchi sur le sujet, et non quelques "français moyens" aux réponses instinctives. Terrible démission collective, démagogie. Moi aussi j'ai mon avis, et nous sommes nombreux à penser ça ! Le populisme a de quoi se réjouir. Mais aussi cruel silence des "intellectuels" paralysés à l'idée d'apparaître éloignés des "convictions, préoccupations du peuple".
Les ateliers d'écriture ? Un nouveau piège à passionnés. Toujours le même principe : essayer de soutirer du fric aux naïfs tentés par l'écriture. Des "édités" peu scrupuleux en profitent pour se prétendre maîtres et vivre d'une activité annexe...
Extrait de Assedic Blues, Bureaucrate ou Quelques centaines de francs par mois.
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Article précédent : Aphorismes Remarques et Confidences dans pamphlet de 1997. Qui voit sa vie comme une chance exceptionnelle ?
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