Avoir peu suscite parfois ENCORE des convoitises.
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86 - Protéger le cadastre des vieux
Modification du cadastre des propriétés des vieux : une signature suffit, même tremblante, même obtenue sans compréhension du texte.
Avoir peu suscite parfois même des convoitises. Je vais vous parler de ma maman et de sa signature tremblotante du 20 mai 2019 d’un document au profit de Bernard Roussel, ancien maire de sa commune, Huclier, Pierre Boufflers, conseiller municipal et Emilie Dubois son épouse, secrétaire de mairie, ses voisins.
Procédure orchestrée par Mercedes Jousse, géomètre, « Léa » selon les mots de ma mère. Il me fallut du temps pour comprendre que cette dame vivait dans la maison de "Léa d’avant", située en face de celle de… Bernard Roussel.
Les autres ont noté « Bon pour pouvoir », ma mère simplement « bon pouvoir. » Oui, pour aborder ce genre de problématique, le cas personnel est forcément le mieux connu. De son AVC en janvier 2009, il lui est resté une aphasie. J’étais loin, à 900 kilomètres. Chaque jour nous nous parlions alors au téléphone. C’était difficile. Sa santé mais aussi la mienne. Je redoutais de lui causer la plus grande douleur de sa vie, en disparaissant "prématurément". Elle ignorait une partie de mes difficultés, même si je n’avais pu lui cacher un séjour à l’hôpital. Elle est décédée le 4 novembre 2019, à 90 ans 7 mois et 14 jours. C’est avec moi et son orthophoniste qu’elle parlait le plus, jamais plus de trois phrases consécutives, mais vivait avec sa fille ; une de ses réponses suffit à exposer leurs relations « on ne se parle pas. » Grâce au portable d’un voisin, nous avons pu échanger quelques derniers mots à la clinique, quand elle fut emmenée, trop tardivement, même si comme je lui fis remarquer, sa voix n’était pas pire que la mienne durant mon hospitalisation… Elle mangea correctement mais sa température et sa tension ont continué leur chute…
La réponse de la géomètre, au mail où je lui demandais une interview vidéo (lors de mon dernier passage à Huclier), contient les éléments essentiels :
> Message du 19/10/20 08:52
> De : "Mercedes Jousse - INGEO" -----@ingeo.fr>
> Objet : Bornage Mme PETIT - CADET
Monsieur
Dans le cadre d’un bornage amiable, nous sommes souvent amenés à demander les signatures des personnes âgées et quelques fois très âgées.
Souvent elle se font représenter, ou sont accompagnées.
Pour ce qui concerne l’affaire de votre maman, je vais vous expliquer comment le bornage s’est passé.
Nous avons envoyé un courrier à votre maman, pour les différentes interventions (1er : pour le relevé et le 2ème pour le bornage).
Pour le deuxième rendez-vous, j’ai été reçu par votre maman accompagnée de Mme PETIT votre sœur.
Assises toutes les trois dans la salle à manger, j’ai expliqué en détail tout le PV ainsi que le plan.
J’ai bien signalé les différents documents d’archives sur lesquels j’ai basé mon analyse et notamment un ancien bornage datant du 09/07/1960 rédigé par M. GOUTAGNY Géomètre Expert à SAINT POL SUR TERNOISE à l’époque.
Ce document avait été validé par vos parents à l’époque.
Je suis obligée de m’y référer.
Après cet entretien avec votre maman et votre sœur, j’ai laissé les documents durant plusieurs jours pour qu’elles réfléchissent.
Après plusieurs jours je suis retournée récupérer les documents. Quelque soit la décision, signés ou non, je dois récupérer les documents originaux.
Effectivement, le jour ou je suis revenue, les documents n’étaient pas signés.
Mais en aucun cas j’ai forcé votre maman à signer. J’ai été reçu par votre sœur dans la salle à manger, et votre maman était dans la pièce à côté.
Votre sœur lui a dit que si elle signait que rien ne changerait pour elle. J’ai attendu dans l’autre pièce, et votre sœur est arrivée avec le document signé.
Je me souviens très bien, que votre sœur m’a dit que vous aviez parlé à votre maman en lui disant de ne pas signer le document.
Moi j’ai dit que cela ne touchait en rien ce qu’elle avait, et ce qui avait été dit auparavant.
Voilà exactement comment cela s’est passé. Missionnée par un ancien maire ou non, je fais mon travail comme je dois le faire, comme on nous demande de le faire.
Avec des délais de réflexion lorsqu’il est nécessaire.
Vous remerciant de votre intérêt de ma réponse
Cordialement
INGENIERIE
GEOMETRE-EXPERT
Mercédes Joussé
> Technicienne géomètre
3, Place Georges Graux
> 62 130 SAINT-POL-SUR-TERNOISE
Tél port : 07.85.--.--.-- - Tél.: 03.21.--.--.-- - Fax : 03.21.--.--.-- - WWW.INGEO.FR
>
> SAINT-OMER - ARRAS - AIRE – LUMBRES – SAINT-POL-SUR-TERNOISE - LILLE - PARIS - CAMBRAI
Extraits de ma réponse :
Je note le "J’ai été reçu par votre sœur dans la salle à manger, et votre maman était dans la pièce à côté.
Votre sœur lui a dit que si elle signait que rien ne changerait pour elle. J’ai attendu dans l’autre pièce, et votre sœur est arrivée avec le document signé."
Ce qui, vous en conviendrez, je crois, ne constituait pas la vérité car en 2019, sur le plan en vigueur, la construction de 1976 était pérenne.
Le cadastre de 1960 étant obsolète.
Comme vous le savez, ma mère n’a donné aucune procuration.
Et ne pouvait se rendre sur les lieux. Alors qu’il est noté sur un document qu’elle s’y est rendue...
La seule personne à qui elle aurait pu donner une procuration, étant moi.
Je vais naturellement demander à ma soeur de réagir.
Votre explication ne correspondant pas à ses propos, oraux, en août 2019, quand j’avais pris connaissance des documents.
Comme vous le savez sûrement, malgré la distance, j’étais très proche de ma mère mais sans relation avec ma soeur.
Je vous ajoute ce que cette dame savait forcément : le procès-verbal de délimitation du 9 juillet 1960 stipule une ligne droite entre deux points : après avoir « planté une borne à l’extrémité de la haie séparant les numéros... » avec « l’arbre planté entre les deux bâtiments. » Bernard Roussel a coupé cet arbre il y a quelques années. Sous prétexte de sa dangerosité. Cela ne me semblait pas le cas. Mais un grand chêne pouvait effectivement susciter des inquiétudes pour de vieilles personnes et quand ma mère m’en avait parlé, j’avais effectivement considéré qu’un jour il pouvait le devenir surtout dans notre climat de plus en plus aléatoire… Peut-être ce monsieur Roussel avait-il déjà une idée en tête ? Je n’ai finalement pas analysé scrupuleusement les dossiers photocopiés fin août 2019. J’avais résumé, pour la rassurer, après "explications" de cette sœur : « ce connard t’a volé quelques mètres carrés, ce n’est finalement pas grave. »
Ensuite, il me fallut gérer son nouveau bracelet de secours, le département changeant de prestataire, un appareil devant également détecter les chutes ; ce ne fut pas le cas le dernier jeudi. Oui, ma mère m’envoyait les papiers à 900 kilomètres et je m’en occupais. Son écriture devenant de plus en plus difficile même si le courrier arrivait, je lui avais laissé en août un stock d’enveloppes remplies et timbrées, son orthophoniste acceptant de les déposer dans une boîte. Nous en étions là. Peut-être ma maman a-t-elle bougé lors de sa dernière chute mais elle est restée quatre heures assise par terre, alors que le téléphone sonnait. Je m’inquiétais de son absence d’appel. Et elle n’a pas osé appuyer sur le bouton de secours, préférant attendre. Peut-être, disons, également par peur de se faire hurler dessus si les pompiers l’emmenaient sans en avoir référé à la personne logée à titre gratuit … C’est après son décès, au moment de la vente, que les acquéreurs se sont aperçus qu’avec le "nouveau plan", une partie du principal hangar ne se situait plus sur nos numéros…
Pourquoi ont-ils fait cela ? Je l’ignore. Et ma difficulté à comprendre la manœuvre, au-delà des mots saccadés de ma mère, provient également de cette question. Je ne voyais pas ce que le vieux Bernard Roussel (dix ans de moins que ma mère) voulait ! Si j’ai bien suivi, mon grand-père et son père furent proches, furent prisonniers ensemble en Allemagne et le sien a survécu plus longtemps, s’éteignant quelques semaines après sa retraite, ses 65 ans. Je n’ai jamais connu de brouille mais un voisinage limité au simple bonjour. Je n’avais jamais entendu parler de différent au sujet de la limite de terrain, chacun était chez soi, des haies délimitaient clairement.
Cet homme est également le responsable laïc de la paroisse, et à ce titre officia lors de la cérémonie chrétienne, où il se comporta dignement. C’est donc la municipalité, ès ancien maire, et la paroisse chrétienne, qu’il a terni par sa procédure dont il ne pouvait ignorer le caractère d’abus de faiblesse envers une voisine qu’il n’a pas visitée une seule fois après son AVC.
Après écoute des différentes suppositions, dont les échanges très cordiaux avec les nouveaux propriétaires, peut-être Pierre Boufflers, artisan, espérait récupérer pour une bouchée de pain l’ensemble ? Ce n’est qu’une supposition.
Monsieur le Président de la République, cette manière d’agir, présentée sans état d’âme par une géomètre, vous semble-t-elle digne et acceptable ? Vous avez les noms, vos services peuvent enquêter.
Pour conclure ce douloureux passage, quelques mots gravés sur la stèle de l’écrivain (1860-1935) Gustaves Guiches à Albas (Lot) « Je ne peux me dire avec quelle douceur je pense qu’il y’a des enfants dans cette maison où je fus enfant. Il me semble que dans leur enfance mon enfance revit. »
Huclier, c’est fini seulement d’une certaine manière. 100% de mon ADN repose au cimetière. Le maire, Patrick Galiot, beau-fils d’un prédécesseur, Michel Caron de mon enfance, sera-t-il le premier à me parrainer ?
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Note supplémentaire :
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Article du 21 janvier 2022 à 11 : 41.
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