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 156 - La bonne du maire
 
 Un texte dédié aux rédacteurs en chef, journalistes, correspondants de presse de nos médias régionaux, départementaux, locaux, aux femmes et aux hommes plus préoccupés par leurs bonnes relations avec les installés que par la République, la liberté d’expression, la déontologie. Aux femmes et hommes qui peuvent fabriquer des bannis de la société, de leur société, pour satisfaire la petite carrière de médiocres, pour bloquer l’accès au grand public d’informations, de comportements, pourtant indignes des prétendues valeurs de la République. Et même Jean-Claude Bonnemère de la Vie Quercynoise, rédacteur en chef n’ayant pas hésité à colporter des insanités dans son article "le « miracle » de Montcuq avec le maire, l'écrivain et la préfète" en utilisant un facile "on" et depuis n’ayant toujours pas eu le courage ni la décence de donner les noms de ses connaissances ayant tenu d’immondes propos à mon égard. 
 Ces incultes utilisaient la même expression qu'Adolphe Thiers le monarchiste pour fustiger Léon Gambetta « père fondateur de la IIIe République », pourtant icône lotoise, né le 2 avril 1838 à Cahors. 
 Un texte poétique. Vous pouvez peut-être imaginer un hymne d’Annie Cordy en rythme. Ou en inventer un autre.
 
 La bonne du maire
 
 J’aimerais l’faire mais j’peux guère
 C’est pas impératif d’être objectif
 Quand on est bonne du maire
 C’est plus facile d’avoir du style
 Que d’écrire la vérité
 Entre la pub et les invitations
 Z’ont les leviers pour nous manipuler
 La vie est dure dans nos rédactions
 
 Mais quand l’président parle de la presse objective
 Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
 Accompagner les installés
 Salir l’intégrité
 Dieu me pardonne je dois parfois censurer
 
 J’aimerais l’faire mais j’peux guère
 Exposer leurs casseroles
 Et leurs plus mauvais rôles
 Les p’tits médias doivent faire la quête
 Même un rédacteur en chef
 Ça paye bien mieux que les enquêtes
 On dit déontologie on pense bénef
 Comme on le résume entre amis
 Le vrai talent c’est d’être né ici
 
 Mais quand l’président parle de la presse objective
 Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
 Accompagner les installés
 Salir l’intégrité
 Dieu me pardonne je dois parfois censurer
 
 J’aimerais l’faire mais j’peux guère
 Dénoncer les crétins des clans sectaires
 Mes beaux principes j’les ai laissés tondre
 J’ai rêvé du prix Albert Londres
 Avant d’tomber dans la presse locale bancale
 J’ignore ou j’enfonce les bannis du maire
 J’ai conscience d’être un peu ridicule
 Avec ma particule de la bonne du maire
 
 Et quand l’président parle de la presse objective
 Ça nous irrite, ça nous agite, on sait notre dérive
 Accompagner les installés
 Salir l’intégrité
 Dieu me pardonne je dois parfois censurer
 
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