|
Le manifeste de l'auto-édition fut publié le 6 octobre 2012. Il n'a pas révolutionné le pays. Certes, il s'inscrivait dans la durée. Mais la difficulté de visibilité est flagrante ! Une nouvelle preuve de la nécessité, pour tout écrivain indépendant, de mener un combat cohérent.
|
Une page :
Aucune leçon de qualité à recevoir des éditeurs classiques
Je pourrais prendre un auteur auto-édité et l'agiter devant vous, tel un pantin de la médiocrité dont l'orgueil lui masque même les sourires des rares qui daignent acheter sa production. L'auto-édition générera une abondante state de déchets.
Oui, l'auteur-éditeur doit respecter son lectorat, en présentant une œuvre la plus aboutie possible. Oui, il y joue sa crédibilité. Nous sommes plus souvent attaqués que les éditeurs classiques pour des coquilles ! Des fautes dans un livre publié chez eux, c'est lamentable, quelqu'un n'a pas réalisé correctement son travail mais pour l'auteur-éditeur c'est pire : il est mauvais. On pardonne moins aux indépendants qu'aux grosses structures où la responsabilité semble diluée au point de s'évanouir en reposant sur de multiples têtes invisibles. Ce serait même parfois la faute de l'imprimeur !
Mais ce n'est pas parce qu'on pourrait remplir un camion de niaiseries publiées en auto-édition, qu'il faudrait se boucher le nez, fermer les yeux, devant tout texte ainsi publié.
Sinon, si le critère du camion devait s'appliquer pour discréditer une profession, l'édition classique en remplit chaque jour, des camions d'invendus, en direction des broyeurs, du recyclage papier. Un cinquième environ de la production nationale envoyé au pilon, et ce serait mépriser la littérature que de prétendre le vendu toujours de grande qualité !
Faut-il réellement remplir ces pages de noms pour démontrer jusqu'à quel niveau de médiocrité l'édition classique est descendue, le plus souvent en pensant néanmoins lancer des opérations rentables car la notoriété du "signataire" devait permettre d'abondantes ventes ? La dérive est suffisamment ancienne pour que chacun manque de doigts (mains et pieds) pour y égrainer la liste d'auteurs accueillis dans le grand cirque de l'édition française malgré des textes à jeter.
En 2012, aucun complexe d'infériorité ne doit retenir l'auteur auto-édité : qu'il clame son indépendance et surtout l'explique. Expliquer la démarche reste indispensable dans une société dominée par les idées-reçues véhiculées depuis des décennies par les installés.
|
Le manifeste de l'auto-édition...
liens achats
et présentation détaillée du manifeste de l'auto-édition
|
Votre réaction ou votre avis sur le sujet...
|
-- le 01 février 2014 à 18 : 32
de avis : Un article très sincère et qui reflète la réalité. En tout cas, j'ai les mêmes impressions.
C'est vrai que l'auto-édition permet à n'importe qui (ou presque) de publier et donc forcement, dans la quantité d'ouvrages, il y a forcement beaucoup de déchets, d'ouvrages non aboutis etc...
Néanmoins, certains auteurs autoédités proposent des livres d'une grande qualité et du même "niveau" qu'une grande maison.
Les coquilles, il y en a partout. Ce n'est pas voué essentiellement aux autoédités.
Une choses est sûre, il est très difficile de se relire soi-même et il est primordial pour un auteur de se faire relire... Certains ont tendance à oublier cette étape et cela joue sur la crédibilité de tous. |
|
|
|