Michel Champendal Le suicidé des éditeurs

Michel Champendal écrivait « il n’existe de nos jours aucune perspective de ventes de livres pour un petit éditeur parisien... »

135 - Un certain Michel Champendal

Il écrivit « il n’existe de nos jours aucune perspective de ventes de livres pour un petit éditeur parisien... » Dernier message avant suicide d’un éditeur confronté aux lois du marché du pays de l’exception culturelle… J’ai tenu comment ? En vivant de peu, de très peu. Internet est désormais au service des puissants donc dans le secteur de l’édition, aucune place laissée aux vrais indépendants. Je tente encore parfois un « bulletin de loterie », comme Stendhal le misait sur la postérité. Moi sur Amazon. Tellement de bouquins et si peu d’écrivains. Les éditeurs traditionnels ont toujours leur réseau, grâce au soutien de l’État, leurs relations incestueuses avec les médias traditionnels où les amis, les attachées de presse, les renvois d’ascenseurs priment. Tellement d’auteurs indépendants payent pour être vus, la possibilité débutant à quelques euros, ainsi tout le monde peut contribuer. Engrenage où toujours un plus riche paye plus pour être plus vu… Travaillez plus dans votre boulot alimentaire et vous pourrez payer plus pour être plus vu dans son activité artistique.

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