les hommes sans travail ne sombrent pas forcément dans l’ivrognerie et la débauche

Mais la soumission aux désirs relève du conditionnement, conséquence de la structure mentale dépourvue de spiritualité...

104 - La question du temps libre

« Mais les plaisirs des hommes sans travail ont toujours été l’ivrognerie et la débauche. L’État aura beau leur proposer des plaisirs éducatifs, ils préféreront toujours l’ivrognerie et la débauche. » Ce constat de Lanza del Vasto, presque un siècle plus tard, devons-nous toujours le formuler, constater l’incapacité de nos contemporains à structurer leur temps libre ? Peut-être en amendant les dérivatifs, avec distractions et addictions ? La quête du plaisir, donc la soumission aux désirs, me semble relever du conditionnement, une conséquence de la structure mentale dépourvue de spiritualité.
L’auteur franco-italien complétait par « Mais il est un plaisir plus cher à l’homme sans travail, plus cher que l’ivrognerie et la débauche, celui de crier « A bas » et de mettre le feu partout. » Avant les gilets jaunes !
La plus grande partie de l’humanité s’est-elle vidée de toute substance spirituelle ? Je m’exprime certes pour au maximum une minorité mais au-delà du livre, le constat de notre civilisation est-il déjà aussi sombre ?

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