Violence, menaces et vandalisme contre des élus ? Quand les élections n'ont plus de sens...

Des maires et conseillers départementaux.

Le comportement anti républicains...

109 – Non monsieur Rigal

Sous le titre « Menaces et vandalisme ciblé », lundi 7 décembre 2020, Serge Rigal dénonçait la montée de la violence. L’homme est président du CD 46 et naturellement son intervention est passée inaperçue au-delà d’un cercle restreint. Oui, même le Président d’un département, certes un homme peu charismatique, pourrions-nous résumer sans même sombrer dans l’impertinence, ne peut accrocher un wagon médiatique. Le communiqué débutait par « ces derniers jours, plusieurs élus lotois ont été victimes de menaces, anonymes ou non, ou d’actes de vandalisme ciblés. Des maires ont été visés, dont deux d’entre eux sont également conseillers départementaux. »

Selon l’ancien socialiste « Nous aurions pu penser que le Lot serait épargné par ce type de comportements anti républicains. »
Puis un paragraphe qualifié d’apocryphe par le commentateur : « J’ai la chance de les côtoyer tout au long de l’année et je veux réaffirmer, ici, combien nos élus, désignés démocratiquement par les électeurs, se donnent sans compter au service du public et pour l’intérêt général. Ils ne cherchent pas la gloire. Leur seule intention, profonde, est de servir leur territoire. »
Des élus du département ont démontré ne pas se situer dans l’intérêt général, monsieur Rigal en personne au salon du livre de Montcuq-en-Quercy-Blanc a constaté l’animosité manifeste de madame Maryse Maury à mon égard. Ont-ils été élus démocratiquement ? C’est une question essentielle, d’ailleurs on note le verbe rigalien « désignés démocratiquement par les électeurs. » Oui, certes on peut considérer ce verbe utilisé pour éviter une lourdeur « nos élus, élus démocratiquement. » Monsieur Rigal aurait néanmoins pu trouver une autre tournure même avec un bagage littéraire semblant léger.
Peut-on encore parler d’élections départementales démocratiques ? Pour moi, non. En passant d’un candidat à un groupe de quatre, le législateur a ajouté une difficulté à l’historique dialogue sur un petit territoire. Qui plus est dans un département comme le 46 où l’on peut douter de l’impartialité du seul quotidien, tenu par Jean-Michel Baylet également d’un parti de la majorité départementale.

Le paragraphe suivant se limitait à une phrase également contestable dans ses derniers mots « Je fais confiance à la Justice pour faire preuve de la plus grande fermeté envers ces ennemis de la démocratie. »
Ignorant le nom des victimes et des coupables, d’ailleurs aucun document n’atteste ces violences, on ne peut écarter l’hypothèse d’affaires purement privées. Qui sont les ennemis de la démocratie ? Ne seraient-ils pas plutôt chez ceux qui cadenassent la représentativité en limitant au maximum l’accès aux élections, en se fabriquant des opposants peu crédibles ? Ainsi dans notre département, toutes mes interviews dans la Vie Quercynoise ont été remarquées. Est-ce la raison principale pour laquelle la porte de ce quotidien m’est de nouveau fermée, m’aura été entr’ouverte uniquement durant une courte période, 2014 – 2018, soit, sûrement l’effet du hasard, la période de flottement après le décès de Daniel Maury jusqu’à la reprise en main effective par son cousin allié, de fait, à sa veuve, de la petite Maurytanie (néologisme créé en 2006 pour désigner le canton, trouvaille explicite apparemment non digérée par le clan) ?

La suite pourrait faire sourire « Je fais aussi confiance à l’Education nationale, dans sa mission d’éducation civique, pour donner du sens et sensibiliser nos enfants aux valeurs fondamentales de la République, indispensables pour qu’une société puisse vivre harmonieusement. » Mais monsieur Rigal, depuis longtemps l’Éducation Nationale forme des pions pour l’économie !

Et en conclusion « Lors de la prochaine séance du conseil départemental, lundi 14 décembre 2020, je proposerai une motion aux conseillers départementaux. » Et il en fut ainsi, houra, dans l’indifférence générale mais monsieur Rigal se délectait sûrement à une autre source de satisfaction : personne ne semblait pouvoir lui contester une facile réélection à la tête de cette structure. Sauf peut-être des trahisons de dernières minutes. Qui sera le Rigal 2021 ?
Emmanuel Macron, après sa gifle du 8 juin 2021 utiliserait la même approche : « En République, il y a la liberté d’expression, de controverse, la liberté de vote, et le pluralisme démocratique qui fait qu’on peut se séparer des gens à qui on donne mandat de manière régulière et qui votent les lois pour vous.
La contrepartie de ça, c’est qu’il ne peut pas y avoir de violence, de haine, ni dans le discours ni dans les actes.
Sinon c’est la démocratie elle-même qui est menacée. »

Note supplémentaire : #Violence #menaces #vandalisme #contre #élus #? #Quand #élections #n'ont #plus #sens #Serge #Rigal #désignés #démocratiquement #par #électeurs